Un peu d’histoire
La ville s’est appelée Frènes, Frènes les Rungis.
C’est dans une bulle du pape Eugène III, en 1152, que l’on voit fait mention du nom du village, stipulant que le Prieuré de Longpont, y possède le tiers des dîmes
Puis la seigneurie de Frènes appartiendra au XIIe siècle à l’église de Notre Dame de Paris4.qui possédera la plus grande partie de la seigneurie. En 1442, le roi Charles VI, donne les terres de Bernies (Berny) et d’Antony qu’il a confisquées à Alexandre le Boursier, à un bourgeois de Paris Jehan Sac En 1601, Philippe de Cannaye, ambassadeur de France à Venise, est seigneur de Fresnes-lez-Rungis, il décéde et laisse sa terre à son fils en 1610.
Cette seigneurie passe ensuite à Pierre I Brûlart, seigneur de Berny et son épouse, Marie Cauchon, Dame de Sillery,puis à leur fils: Nicolas Brûlart de Sillery, et au fils de celui-ci: Pierre II Brûlart, (1583–1640, vicomte de Puiseux et secrétaire d’État aux Affaires étrangères, (1617–1626), marquis de Sillery, baron de Le Grand-Pressigny, Ambassadeur d’Espagne, qui va la réunir à Berny, liant ainsi les deux fiefs et faisant faire de son château de Berny, un véritable palais, par François Mansart qui y fait ses premières armes, vers 1640. Les propriétaires seront successivement: le premier Président au Parlement de Paris, Pomponne II de Bellièvre, qui rendra sa demeure célèbre en y tenant les réunions secrétes des instigateurs de la Fronde en (1648–1649). Puis elle passe à Hugues de Lionne pour qui cette seigneurie sera érigée en baronnie. Après son fils qui lui succède, la terre passe en 1646, à l’Abbaye de Saint Germain des Prés, ainsi que le Château de Berny, elle en fait la maison de campagne de ses abbés commendataires.
Les plans de la copropriété